Jailed Tunisian comic freed

After the jump is a press release (in French) by Tunisian rights activist Sihem Bensedrine on the release of comic Hedi Ouled Baballah, who recently spent two months in prison for cannabis possession. It’s widely believed by Tunisian NGOs that the real reason for his imprisonment (and the beatings he received at the hands of police) was a sketch he made at a private event in Tunis imitating President Zine Eddin Ben Ali. The sketch had been taped by mobile phone and widely circulated in Tunisia.

Don’t forget Tunisia — along with Syria and Jordan it is the worst police state in the region, but is completely ignored by much of the Western media because it is a “liberal” country (i.e. it persecutes Islamists and frowns on the veil). In fact it’s one of the most perverse and most corrupt regimes around — it makes Egypt look good in comparison — and sooner or later this small and relatively developed country will pay the price for ignoring political reform. It’s a real shame, because it some respects it is more like a southern European country in terms of education levels, etc.

l’Observatoire pour la défense des libertés de la presse, de l’édition et de la création

L’humoriste tunisien Ouled Baballah libéré

Tunis le 02 avril 2008

L’OLPEC se félicite de la libération de l’humoriste tunisien, Hédi Ouled baballah survenue le 20 mars dernier à l’occasion du 52ème anniversaire de l’indépendance. Ce dernier a bénéficié d’une libération conditionnelle après avoir passé plus de 2 mois en prison.

Hédi Ouled baballah avait été arrêté le 14 Janvier 2008 au péage de Mornag et conduit au poste de police de Ben Arous(banlieue de Tunis). Il a été inculpé de « détention d’une matière stupéfiante classée dans la catégorie B. » (cannabis) et condamné le 4 février par le tribunal de première instance de Ben Arous à un an de prison et une amende de mille dinars.

Devant le tribunal où il a comparu le 4 février 2008, il avait nié les faits et déclaré qu’il s’agit d’une machination policière liée à son dernier sketch. Cette hypothèse a été considérée comme la plus crédible aux yeux des ONG de défense de la liberté d’expression, tenant compte du fait que le célèbre humoriste venait de présenter un sketch audacieux dans un lieu privé où il imitait le président de la république tunisienne et que ce sketch a largement circulé en Tunisie par un enregistrement de téléphone portable.

Le comédien avait déjà été arrêté auparavant durant 3 jours et passé à tabac dans les locaux de la police en mars 2007 suite à la présentation d’un premier sketch, toujours dans un lieu privé, où il imitait également le président tunisien. Choqués par cette arrestation, des artistes et des personnalités du monde de la culture se sont mobilisés pour exiger sa libération à travers le monde.

L’OLPEC rappelle que le journaliste indépendant, Slim Boukhdhir est toujours en prison en train de purger une peine d’un an à laquelle il avait été condamné en décembre 2007 ; officiellement, il a été inculpé d’outrage à policier et de refus de présenter sa carte d’identité. Ce qu’on lui reproche en vérité ce sont ses écrits sur la corruption dans des journaux publiés à l’étranger. Actuellement, il est détenu dans des conditions inhumaines à la prison de Sfax et l’accès à son médecin lui est dénié;

L’Observatoire

РF̩licite H̩di Ouled Baballah ainsi que sa famille pour sa lib̩ration.

РIl exige la lib̩ration sans condition du journaliste Slim Boukhdhir.

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Pour l’Observatoire

La secrétaire générale

Sihem Bensedrine

0 thoughts on “Jailed Tunisian comic freed”

  1. Of course Tunisia deserves democracy but the opposition groups needs to convince Tunisians first that it’s in their best interest if they want any semblance of grassroots support. The government has done swimmingly well compared to other MENA nations in terms of keeping people safe, healthy, happy and (relatively) wealthy. Take out all your anger on the Western media if you so desire, but don’t place their importance on a white vault above the Tunisian people.

  2. Jose, while I see what you’re saying you seem to forget that opposition groups in Tunisia are not free to operate to convince public opinion, that they face constant police harassment and press campaigns and many other forms of marginalization. In that environment, it’s hard to see how they are to convince the population that they are a better alternative. Furthermore, it’s not only about opposition vs. regime: it’s also about how the regime persistently subverts existing laws, and the rule of law more generally, to maintain power.

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