Back to the USSR

Not really Middle Eastern, but I’ve always been fascinated by Russia and this Figaro article about how Putin is rehabilitating the Soviet version of Russian history is very troubling:

UN VENT révisionniste souffle sur la Russie poutinienne et son rapport à l’histoire communiste. Preuve que, comme disait Orwell, « rien n’est plus imprévisible que le passé ». Lors d’une rencontre avec des spécialistes de sciences humaines en juin, Vladimir Poutine a jugé que l’histoire de l’URSS avait eu « moins de pages noires que celle des États-Unis » et que les répressions staliniennes avaient été « moins terribles » que la guerre au Vietnam ou le nazisme. « Nous n’avons pas utilisé d’armes nucléaires contre la population civile », a-t-il dit en allusion au bombardement d’Hiroshima par les Américains, ajoutant que la Russie n’avait « pas arrosé d’agents chimiques des milliers de kilomètres carrés » comme ce fut le cas au Vietnam. « Nos pages noires n’étaient pas si terribles… », a insisté le président qui, au nom d’un étrange relativisme historique, prône une approche « patriotique » de l’histoire.

Le message est clair. Plus question de condamner le totalitarisme communiste et ses millions de morts, comme le souhaitait son prédécesseur Boris Eltsine qui avait rêvé d’un procès de Nuremberg du communisme, avant d’y renoncer fin 1992 sous la pression de la nomenklatura ex-soviétique. Loin de vouloir exorciser les démons totalitaires, la Russie de Poutine semble au contraire tentée de puiser dans le passé communiste une forme de légitimité et de continuité, au risque d’en perpétuer les méthodes criminelles.

Most worryingly, independent efforts to document the millions of victims of the Soviet system are under threat.

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