L’Humanite account of cold-blooded murder of children in Gaza

We are seeing more testimonies like this one (but of course mostly in the left-wing press, in this case the Communist newspaper L’Humanité in France):

En mars dernier lors d’une énième incursion dans la bande de Gaza, l’armée israélienne avait fouillé les maisons puis avait continuer son chemin, vers Jabaliya. La famille Abed Rabbo (d’où le nom du lieu), occupait l’ensemble des petits immeubles qui se trouvaient là. Quand l’offensive a commencé, les Abed Rabbo étaient sur leurs gardes, mais pas plus inquiets que ça. Ce qui peut sembler étrange pour qui ne vit pas le quotidien de ces Palestiniens, soumis au bon vouloir des Israéliens. En mars dernier, par exemple, ils avaient fait une incursion dans la bande de Gaza en passant par le hameau. Ils s’étaient contentés d’une fouille des habitations et avaient passé leur chemin. « C’est pourquoi tout le monde pensait que ça allait être la même chose cette fois-ci », explique Khaled, 30 ans. Lui se trouvait avec sa famille au rez-de-chaussée d’un immeuble dans lequel vivaient 27 personnes. Le 7 janvier, en milieu de matinée, les Israéliens sont arrivés. Ils ont installés un poste militaire. Les chars se sont mis en position derrière des buttes de sable alors que par hauts-parleurs ils intimaient l’ordre aux gens de sortir.

« Comme nous habitions au rez-de-chaussée, nous sommes sortis les premiers », raconte Khaled, la voix tremblante. « J’étais avec ma femme, nos trois filles et ma mère. J’avais un drapeau blanc. Sur le char, il y avait deux soldats. L’un mangeait des chips, l’autre du chocolat. On est resté comme ça pendant plus de 5 minutes, alignés. Personne ne nous disait rien. On ne savait pas quoi faire. Soudain un soldat est sorti du char. Il était roux et portait les papillotes des religieux. Il a tiré sur ma petite fille de 2 ans, Amal. Ses intestins sont sortis de son ventre. Puis il a visé en rafale celle de 7 ans, Sohad. Ma femme s’est évanouie. Il a tiré sur ma mère ». Summum du vice chez ce soldat, il n’a pas tué Khaled. Une ambulance se trouvait à proximité. « Ils ont fait descendre le chauffeur puis ont écrasé le véhicule avec un char », soutient Khaled Abed Rabbo. Les deux petites filles, Amal et Sohad, sont mortes. La troisième est grièvement blessée. Avec son frère et sa femme, Khaled les emmène, ainsi que la mère. Ils prennent la route non sans essuyer les tirs de snipers embusqués dans les maisons qui jouaient à leur faire peur en visant à côté. « Au rond-point, un homme a voulu nous aider avec sa carriole. Il s’appelait Hadnan Mekbel. Les Israéliens l’ont tué ainsi que son cheval. » Khaled sort son portable et montre ses filles dans un linceul. La troisième est dans un hôpital en Belgique. Elle est tétraplégique. Sa femme est dans un état de choc psychologique permanent Khaled ne peut pas oublier. Il revient tous les jours devant sa maison détruite. « C’est toute ma vie, mes souvenirs. Je vois mes enfants jouer autour de moi », dit-il. « C’était la maison du bonheur ».

Quick summary if you don’t speak French: Abed Rabbo’s family had dealt with Israeli soldiers before, in March 2008 during a brief Israeli incursion. Nothing had happened then, and they just expected a search of their house this time around. The Israelis made him and his family line up and wait as tanks lined up across them. Then a red-haired soldier sporting Haredim long locks came out of a tank, shot his 2-year old daughter Amal (“her guts spilled out of her stomach”) and then his 7-year-old daughter Sohad. They then destroyed a nearby ambulance, and when they found a man with a horse cart to help them, the man and his horse was shot. According to Rabbo, he and his wife (who is still under shock) were left alive and their daughters targeted and kept from medical care on purpose, to teach them a lesson. His third daughter was also shot (and will probably be disabled for life) and is receiving medical care in Belgium.

For a decade now there has been rising concern in Israel in the growing strength of the religious right among the armed forces, especially the transition from para-military youth movements to the IDF some young religious Israelis make, especially if they are from lower-income groups.

From the comments, more testimonies here.

0 thoughts on “L’Humanite account of cold-blooded murder of children in Gaza”

  1. Yeah, Brian. Ditto. The detail about the Haredim-style hair makes it make more sense. Unfortunately.

  2. A relevant link from Ha’aretz: “http://www.haaretz.com/hasen/spages/1058758.html

    “An overview of some of the army rabbinate’s publications made available during the fighting reflects the tone of nationalist propaganda that steps blatantly into politics, sounds racist and can be interpreted as a call to challenge international law when it comes to dealing with enemy civilians.”

  3. Pas d’oubli pour Gaza

    Vous pouvez courir, presse et Média,
    Avec vos manœuvres sous contrats,
    Par le foot, la culture du doute,
    Car, il n y’aura pas d’oubli, ni de répit,
    Pour les enfants de Gaza,
    Il n’y aura pas d’oubli pour Treblinka,
    Pour les victimes d’Hiroshima,
    De Sabra et Chatila.
    Il n’y aura pas d’oubli pour Sétif,
    Pour la Bosnie, les ghettos juifs.
    Il n’y aura pas d’oubli pour Dir Yassine,
    Pour les goulags de Staline,
    Et pour Jenin en Palestine.
    Il n’y aura pas d’oubli pour le lynchage,
    Pour l’ethnocide et les carnages,
    D’un capitalisme sauvage,
    Qui vient droit du moyen âge.
    Il n’y aura pas d’oubli pour les Mayas,
    Les nez percés et les Incas,
    Il n’y aura pas d’oubli mes amis,
    Barricadés et insoumis,
    A toutes les formes de violences,
    Les guillotines et les potences,
    Et résisterons en permanence,
    Dans la colère du silence,
    Et resterons debout dans la rue,
    A débouter touts les abus,
    A défier balles et obus,
    Et tout ce qui blesse ou tue.
    En citoyens murs et crédibles,
    Témoins d’une ère pénible,
    Gardiens de la sagesse des hommes,
    Dont la mémoire reste vivante,
    Et sa lumière illuminante,
    Effective et palpitante.
    Et cette fois c’est bien fini,
    Ou plutôt bien commencé,
    Il n’y aura plus d’oubli,
    Pour les enfants de Gaza,
    Pour que le mal soit maudit
    Et la sagesse vaincra.

    Lihidheb mohsen Eco artiste
    Zarzis Tunisie, 20.01.09

  4. Enfants de Gaza

    Ils étaient nombreux, les enfants de Gaza,
    Ils jouaient heureux les enfants de Gaza,
    Ils avaient confiance, enfants de Gaza,
    Dans l’humanité, enfants de Gaza,
    Avec un peu de chance, enfants de Gaza,
    Ils seraient épargnés, enfants de Gaza,
    Au nom de la loi, enfants de Gaza,
    Au nom de l’équité, enfants de Gaza,
    Mais subitement, enfants de Gaza,
    Un avion passa, enfants de Gaza,
    Il y eut de la pluie, enfants de Gaza,
    Des gouttes de phosphore, enfants de Gaza,
    Brulant jusqu’à la mort, enfants de Gaza,
    Et le jeu cessa, enfants de Gaza,
    Et les oiseaux se turent, enfants de Gaza,
    Pour laisser passer, enfants de Gaza,
    Le spectre de la mort, enfants de Gaza,
    Mais le soleil se leva, enfants de Gaza,
    Une fois encore, enfants de Gaza,
    Et les oiseaux reprirent, enfants de Gaza,
    Leur chant tristounet, enfants de Gaza,
    Et guettent le tour, enfants de Gaza,
    Des tueurs d’enfants de Gaza et Treblinka.

    Lihidheb mohsen
    Eco artiste Zarzis 16.01.09

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